La BCE enregistre une nouvelle baisse du taux directeur

La diminution une fois de plus de son taux directeur est une stratégie pour permettre aux banques d’avoir une plus grande marge afin de soutenir les sociétés et les ménages dans la relance de l’économie.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la Banque Centrale Européenne n’a pas manqué à ses obligations. En effet, hier de nouveau l’Institution décida à nouveau de baisser son taux directeur, qui passe donc de 0,25% à 015%. Un seuil qui n’a encore été jamais atteint, sans compter aussi la révision du taux de prêt marginal qui passe à 0,4% et 0,10 pour le taux de dépôt.

L’objectif premier de toutes ses mesures exceptionnelles est la relance de l’économie au niveau de la zone euro, par une stimulation des crédits octroyés aux entreprises comme aux ménages. Toutefois, l’Institution ne compte pas s’arrêter là puisqu’elle annonce qu’elle devrait accorder de nouveaux crédits aux établissements bancaires. Ces prêts, ce sont les LTRO (Long Term refinancing Opérations) et ils se caractérisent par de faibles taux.

En 2011 et 2012, la BCE avait déjà octroyé un total de 1 000 milliards d’euros pour le compte de ces LTRO. Ces prêts sont censés maintenir le niveau du volume du marché de crédit afin d’apporter de l’aide à l’économie. En dépit, de toute cette théorique, les LTRO ont réellement servi au rachat de la dette publique des pays européens. Alors, pour ne pas répéter le même scénario, ces nouveaux LTRO seront accordés pour un objectif clair et précis et pour une durée de 4 ans. De cette façon, la BCE aimerait voir les banques les répercuter sur les entreprises, car ce sont elles qui ont en priorité la capacité de relancer l’économie.

D’autres mesures d’ordre techniques ont également été prises. Elles ont été décidées dans le même objectif qui est d’accorder un peu plus de marge aux banques afin qu’elles accordent les crédits nécessaires à la bonne croissance de la zone euro qui cause toujours des problèmes aujourd’hui. Un autre objectif cache derrière ses mesures, celui de réduire le risque de déflation qui se nourrit beaucoup de l’économie. Selon les statistiques de l’Institution, il y aura 0,7% d’inflation pour cette année, 1,1% pour l’an prochain et 1,4% pour 2016.

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