L'épargne réglementée : aucun changement prévu

La règle de calcul des livrets réglementés qui prend en compte le niveau de l’inflation ne sera finalement pas appliqué et les taux n’évolueront pas également.

 

Aucun changement à l’horizon pour les taux de l’épargne réglementée. En effet, en mettant la règle de calcul de côté, le gouvernement a donc décidé de maintenir à 1,25% la rémunération du Livret A. Les épargnants ont de justesse échappé à la baisse du taux, qui serait descendu jusqu’à 0,75%, si la règle de calcul avait été appliquée. Dans l’ensemble, la collecte a été positive tout au long de l’année 2013 et cela en dépit de certains mauvais mois. Quant au plafond du livret A, il est désormais à 22 950 euros, quelle que soit la personne qui le détient qu’il soit mineur ou majeur.

Même chose pour le LDD, le taux est également de 1,25% et le plafond de dépôt est fixé à 12 000 euros. Ce qui permet d’avoir un cumul de 34,950 euros pour un épargnant qui détient les deux livrets non fiscalisés. Par contre, pour le LEP (livret d’épargne populaire) les conditions ont été modifiées depuis le 1er janvier 2014. Il s’adresse désormais à une partie des contribuables dont le montant de leur revenu fiscal est inférieur à 19 140 euros pour une seule part de quotidien familiale et 5 110 pour une demi-part de plus. Le taux du LEP est de 1,75% pour un plafond de 7 700 euros nets d’impôts y compris les prélèvements sociaux.

Le PEL (plan d’épargne logement), il exige toujours un dépôt initial de 225 euros et des versements annuels de 540 euros durant les 4 ans qui suivent l’ouverture du compte. Le taux ne doit pas être en dessous de 2,5% ou même 2,11% nets après les prélèvements sociaux de 15,5%.  Une prime d’État est octroyée si le détenteur du PEL, utilise son épargne pour souscrire un emprunt immobilier. Toutefois, en cas de retrait effectué durant les 4 premières années, cela entraînera automatiquement la fermeture du compte et le paiement de pénalités financières.  Le plafond du PEL est de 61 200 euros.

Enfin, il y a le CEL (compte épargne logement) qui garde son avantage principal qui est la prime octroyée par l’État en cas de prêt immobilier. Les épargnants peuvent donc souscrire jusqu’à 1 144 euros pour un crédit de 23 000 euros. Le taux est le même, c'est-à-dire 0,75% brut ou 0,63% net après prélèvements sociaux de 15,5%. Le plafond demeure à 15 300 euros pour un CEL exonéré d’impôt.

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